En résumé, les 3 piliers du commerce équitable

Un pilier économique :

  • Principe du "prix minimum d'achat" qui met les petits producteurs à l'abri de la chute des cours.
  • Attribution de primes pour le développement social et de primes qualité et biologique.
  • Préfinancement des récoltes.
  • Diversification des sources de revenus.

Un pilier social :

  • Regroupement en coopératives.
  • Les paysans redeviennent maîtres de leur sort et retrouvent leur dignité.
  • Accès à la santé, l'éducation, la formation.
  • Recul de la pauvreté.
  • Lutte contre l'exode rural.

Un pilier environnemental :

  • Rigoureux cahier des charges : gestion des eaux et des sols, des déchets, des dépenses énergétiques, réduction de l'impact des cultures sur les reliefs.
  • Réduction des engrais et pesticides chimiques.
  • Encouragement à aller vers la certification Agriculture Biologique.

La naissance du mouvement

La libéralisation des marchés des pays du Sud dans les années 1980, conjuguée à la dérégulation des échanges internationaux sur le café, a eu des effets directs et durables sur la vie de millions de petits producteurs. Soumis à la désorganisation des circuits marchands dont l’État avait précédemment la charge, obligés de vendre leur production à de nouveaux intermédiaires souvent peu scrupuleux, ces petits producteurs se sont retrouvés en situation de précarité : pauvreté économique, développement de cultures illicites, abandon des plantations, exode, restriction de l’accès à la santé et à l’éducation pour leur famille.

Dans les années 1980, un Hollandais, le père Francisco Van der Hoff, docteur en économie politique et en théologie, missionnaire auprès des Indiens du Sud mexicain, envisagea de modifier les conditions du marché, en offrant à ces petits producteurs un prix non seulement plus élevé que celui de la Bourse mais garanti.

Ses moyens ? Un café un peu plus cher pour le consommateur, une commercialisation via des circuits modernes de distribution afin de l’optimiser, ainsi qu’un label garantissant la démarche et permettant au café d’être reconnaissable. Ce sera le héros Max Havelaar, né sous la plume de l’écrivain néerlandais Dekker et symbole au xixe siècle de la dénonciation du sort réservé aux indigènes dans les colonies, qu’il choisira pour son label.

En Hollande, terrain d’expérimentation de la démarche du père Francisco Van der Hoff en 1988, le succès auprès des consommateurs est immédiat. Au cours des années suivantes, le concept est étendu à de nouvelles filières (cacao, thé, banane…) et gagne progressivement les autres pays européens et anglo-saxons, dont la France en 1992.

 Dans les pays producteurs, 1226 organisations de producteurs sont certifiées Max Havelaar, ce qui représente 1,65 millions de producteurs ou de travailleurs bénéficiant directement des effets du commerce équitable Max Havelaar, soit près de 8 millions de personnes avec leur famille.

L'engagement de Malongo

Dès 1992, Malongo s’est engagé auprès du Padre van der Hoff (fondateur du label Max Havelaar) pour soutenir les petits producteurs de café. Cet engagement a depuis pris des formes différentes : mise sur le marché de cafés pré-dosés, campagnes de publicité, organisation de conférences et de colloques.
Proposer une gamme toujours plus étendue de produits et contribuer à une meilleure connaissance de ce nouveau modèle économique, telle est donc la volonté de Malongo.

Elle est aussi le premier intervenant français des cafés issus du commerce équitable et de l’agriculture biologique. Malongo torréfie annuellement près de 70 origines de café vert en provenance des meilleures plantations. Toutes les qualités de café vert recherchées par Malongo justifient un différentiel de prix par rapport aux qualités conventionnelles cotées en Bourse. Les plantations sous ombrage, situées en altitude (1 500 mètres) et dont les récoltes sont effectuées à la main, en plusieurs passages, répondent à la demande de l’entreprise. Les plantations des petits producteurs labellisés Max Havelaar s’inscrivent donc pleinement dans cette demande.